ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS ET MOBILITÉ DURABLE. Les constructeurs automobiles annoncent des projets de camion lourd à pile à combustible à l’hydrogène les uns après les autres: Toyota s’est associé avec Chevron alors que Volvo fait équipe avec Daimler Truck, et Hyundai fabrique déjà son modèle Xcient Fuel Cell.
Ces projets émanent du même effort pour verdir le transport lourd, secteur qui voit ses émissions de gaz à effet (GES) augmenter année après année. Un constat qui cadre mal avec l’objectif du Québec, du Canada et des États-Unis d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050.
Notons que l’hydrogène est considéré comme « vert » seulement lorsqu’il est produit sans émission de GES, par un procédé d’électrolyse de l’eau.
À l’inverse, l’hydrogène « gris » est celui produit par le reformage des gaz naturels ou des combustibles fossiles. Ce carburant est considéré comme « bleu » lorsque le CO2 émis par ce même procédé de production est capté et enfoui. En matière de transport lourd, l’hydrogène devient plus avantageux que l’électricité à mesure le trajet s’allonge et que les marchandises s’alourdissent. « La pile à combustible permet une meilleure mise à l’échelle, explique Gabriel Antonius, professeur à l’Institut de recherche sur l’hydrogène de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Lorsqu’on ajoute des batteries pour augmenter l’autonomie d’un véhicule lourd électrique, le poids des batteries finit par poser problème. En comparaison, augmenter la taille d’un réservoir d’hydrogène n’augmente pas beaucoup le poids du véhicule. » Lisez l’article ici :https://www.lesaffaires.com/dossier/electrification-des-transports-et-mobilite-durable/l-hydrogene-pourra-t-il-verdir-le-transport-lourd/624657